A Cuenca, retour à la ville
Sept difficiles heures de bus plus loin, et des paysages à couper le souffle, nous sommes à Cuenca. Ca nous fait tout drôle après tant de nature. Mais Cuenca est une ville unique en Equateur de par son architecture. A chaque coin de rue, une église, un patio, une maison coloniale, un jardin, un marché. Notre auberge de jeunesse en est un exemple magnifique, avec un toit terrasse assez cool pour les petits déjeuners avec vue… C’est aussi la ville du fameux « Panama ». Pas de shopping pour nous, l’idée est de voyager léger au maximum.
On affine ici notre pratique de l’almuerzo : menu du midi autour de 2,50 $ comprenant un jus de fruit, une soupe et un plat (le plus souvent un morceau de viande, du riz et des haricots). Petite parenthèse, c’est très étonnant mais l’Equateur n’a plus de monnaie « propre » depuis 2000. Le dollar américain a remplacé le sucre, et si les billets sont exclusivement américain, il existe des pièces équatoriennes qui cohabitent avec les américaines.
Musée ethnographique, et pauses parc indispensables, où notre second fils, Glenn, développe la socialisation par le football (aucune barrière de la langue pour le coup). On continue aussi notre exploration des bains à ciel ouvert, avec une nouveauté, assez agréable, le bain de boue. On a aussi dans nos rangs les premiers maux de ventre. Il faut sans nul doute s’accoutumer à cette nourriture différente.
Cuenca est superbe, mais on la quitte sans regrets, on part sur la côte – on l’espère au calme – pour nos derniers jours en Equateur. A Cuenca, on récupère à l’aéroport notre poussette qu’Iberia nous fait parvenir. Nous en avons donc deux dorénavant, ça nous fait un charriot en attendant de trouver quelqu’un à qui en offrir une.