La Gomera, île coup de coeur.
Un voyage ne tient pas toujours à grand chose, ici à une chanson de Feloche qui est passée pas mal à la radio il y a quelques années (Et ce clip !). Derrière les lignes, le chanteur raconte un bout de son enfance en forme d’hommage à son beau-père, Bonifacio Santos. Ce qui avait surtout retenu notre attention, c’est ce langage sifflé, El Silbo, en guise de gimmick. Un clip plus tard et La Gomera était sur la «bucket list», avant de se concrétiser par un voyage en juillet 2017.
La Gomera est une des sept iles de l’archipel des Canaries, bien moins connue et touristique que Lanzarote, Tenerife ou Fuerteventera. C’est la sixième plus petite et moins peuplée île des Canaries, avec El Hierro en queue de peloton (et comme on aime les toutes petites îles, ben maintenant El Hierro est aussi sur la bucket list). On ne vient pas à La Gomera pour la plage, on y vient pour les paysages, la nature, la randonnée.
Ca doit ressembler à ce qu’on imagine de Madère, de ce qu’on nous en a dit. D’ailleurs, pour le petit point géographique, les Canaries font partie de la Macaronésie avec justement Madère, Les Açores et le Cap-Vert. (Et pour le point linguistique « macaron » ça veut dire « bienheureux », comme quoi…)
C’est une île au paradis, où les humains sifflent aussi. Le plus beau chant du plus bel oiseau, c’est le Silbo Gomero.FÉLOCHE
On a loué une petite maison toute simple, avec une vue fantastique, face à la mer, un peu par hasard dans le village d’Agulo, au nord de l’île. 200 habitants qu’ils disent (1200 dixit Wikipedia), on n’en a pas vus plus de 20 ! Peut-être est-ce dû aux vacances scolaires mais notre village, et l’ile de manière générale, nous semble particulièrement désert. On jongle avec les horaires d’ouverture du mini-supermarché et de l’épicerie. Les cafés ouvrent en alternance. Le même papy nous sert de guide. On y passe du temps à Agulo, à dormir, lire, jouer, manger et boire.
Et puis sinon on fait l’ile dans tous les sens dans notre Seat Ibiza : forêts, villages, cultures en escalier, plages, piscines d’eau de mer, fêtes populaires… et on recommence. Inlassablement car impossible de se lasser. On s’y voit passer une année, un hiver. Almogrote, vino tinto y queso. Churrada y chocolatina. Une semaine de pura vida.
Féloche le chante pour nous: « c’est une île au paradis, où les humains sifflent aussi. Le plus beau chant du plus bel oiseau, c’est le Silbo Gomero ». Un voyage ne tient pas à grand chose.
Ça a l’air trop beau comme endroit!
Oui j’ai un deuxième post à écrire, avec d’autres endroits merveilleux à La Gomera 😉