Equateur, Un tour du monde en famille, Voyages

Equateur, épisode 1 : l’Amazonie

{Ceci est un article écrit de retour du voyage, car nous n’avons pas commencé à écrire dès le début. Alors si, sur petits carnets et à l’ancienne, et j’avoue que pour le moment, je n’ai pas le coeur de me replonger dans ces carnets… En réalité, nous n’avions pas prévu de faire un blog, on ne voulait pas avoir de contraintes, on s’est contenté d’une page Facebook. Et puis finalement, on a remarqué que la page s’étoffait de plus en plus, et que les articles s’allongeaient. Comme un blog en fait. Je décide donc de retour de voyage de faire un blog a posteriori. }.

Pourquoi l’Equateur ? (et pourquoi pas ?)

Le grand voyage a commencé en Equateur. Pourquoi l’Equateur ? Tout est question de compte à rebours. Quand on a commencé à étudier le prix des billets tour du monde, et ça c’est joué entre Zip World et Travel Nation, on a très vite réalisé qu’il était rentable de mettre dans l’itinéraire des destinations pour lesquelles le billet d’avion coûte très cher. On a calculé rapidement qu’en gros, notre billet tour du monde équivalait à un aller-retour France-Polynésie plus un aller-retour France-Nouvelle-Zélande.

On avait envie depuis longtemps envie de découvrir la Polynésie Française. Sûrement parce qu’on pensait qu’on n’irait jamais ;-). C’est loin, c’est cher… Et puis ça fait rêver tout de même, un peu le paradis. Du coup, on a décidé que ce serait une étape obligatoire. Ensuite tout l’itinéraire s’est construit autour de la Polynésie. C’est à dire que tant qu’à y aller, et tant qu’à y laisser un bras gros budget (hébergement, transport, nourriture, tout est extrêmement cher), on s’est dit qu’il fallait y aller dans des conditions optimales : climat parfait et pas de vacances scolaires pour trouver plus de logements bon marché par exemple, et pour apprécier la solitude aussi. Ca nous donnait une arrivée là-bas vers mi-octobre. Bon normalement il y a à peu près deux itinéraires privilégiés pour aller en Polynésie depuis la France. Via les Etats-Unis ou via Santiago du Chili. Pour nous chaque étape devait être un endroit qu’on visiterait et pour ce voyage-là, pas l’envie de passer par les Etats-Unis, pour plusieurs raisons, mais aussi pour celle des formalités administratives (le fameux Esta). Donc pour nous ce serait le Chili, et ça tombait bien, ça faisait partie des pays qui nous faisaient envie.

La dame de Zip World (ou le monsieur, on ne sait pas trop puisque tout se fait uniquement par chat…) nous demande innocemment : « Mais tant qu’à aller de Santiago à Papeete, vous ne voulez pas vous arrêter à l’Ile de Pâques ? ». Ah ben si, carrément, on n’y avait juste pas pensé. Et donc on cale une semaine d’Ile de Pâques avant la Polynésie. Ensuite on se dit qu’on resterait bien trois semaines au Chili. Ca nous laisse trois semaines de libre entre l’arrivée au Chili et le grand départ de Paris. Avec dans l’idéal une étape sur le chemin entre Paris et Santiago (disons éviter Moscou par exemple). On choisit un peu au pif sur la carte : l’Equateur pourquoi pas ? On se sent un peu comme dans la pub Loto .  C’est sympa d’aller dans un pays dont on ne connait rien. Allez hop l’Equateur. La dame de Zip World a dit « bon choix » et en plus ça tombe bien au niveau climatique. Et c’est un pays plutôt bon marché (ça ça compte beaucoup).

Du coup, c’est génial, tu as ton billet d’avion, tu commences un peu à lire des trucs sur l’Equateur et tu découvres qu’en Equateur, ben il y a l’Amazonie ! « Ca vous dit les enfants d’aller en Amazonie ? »

L’Amazonie, magique

On a tout d’abord passé trois jours à Quito, la capitale de l’Equateur. Trois jours difficiles, car une partie de nos bagages, dont notre poussette – utile avec un enfant de deux ans et demi – est restée à Orly. On a du mal à récupérer du voyage, il faut dire qu’on est partis de France épuisés, de préparatifs, de repas d’au-revoirs, de logistique (location maison), de boulot (jusqu’au bout). Décalage horaire, et puis altitude (Quito est la seconde capitale la plus haute au monde avec 2850 mètres d’altitude), aller-retours quotidiens à l’aéroport pour espérer récupérer nos affaires, discussions téléphoniques incessantes et épuisantes avec Iberia (au passage, je déteste cette compagnie), dépenses imprévues à cause de ce retard de bagages, temps maussade qui rend la ville maussade, et la famille encore plus maussade, le voyage ne commence pas très bien. Au bout de trois nuits, on a récupéré nos sacs à dos manquants, pas la poussette mais on en a acheté une autre, on se sent un peu retapés quand on prend le bus pour Tena. Voilà des paysages qui commencent à nous parler : le trajet est éprouvant, environ 5 heures de tape-cul, ça rend bien malade notre petite qui inaugure une série de vomis dans les bus. Ce sera formateur, après on sera toujours équipés en change, sacs plastiques, eau, mouchoirs en papier, etc. Mais le voyage est lancé. On fait une nuit étape à Tena avant d’arriver au Cabañas Nanambiiki, un lieu qui permet de faire du tourisme « responsable » au sein de la communauté Kichwa. On a passé trois jours extraordinaires avec Cesar, Raul, Sasi et toute la famille. Des balades sublimes, une nourriture extraordinaire et une gentillesse incroyable. Magique Amazonie.

NB : C’est un peu court sur l’Amazonie en tant que telle, mais comme expliqué plus tôt, je n’ai pas le coeur de reprendre nos notes… Si vous avez des questions, n’hésitez pas par contre, le déroulé de chaque journée et la moindre dépense sont consignés dans des petits carnets, pour vous je ferais un effort ;-).

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